Nouvelle-Zélande,  Ready, set, go!

Voyager zéro-déchet (2/2)

Après avoir détaillé ma trousse toilette ZD, parlons de quatre objets du quotidien qui m’accompagnent en voyage.

C’est certainement l’objet qui m’a demandé le plus de recherche lorsque j’ai préparé mon voyage : la GOURDE ! Cela fait plusieurs années que je n’ai pas acheté une seule bouteille en plastique jetable. J’avais l’habitude d’avoir une bouteille en verre au bureau, une sur ma table de chevet et une troisième nomade qui me suivais partout. J’ai beaucoup hésité à prendre cette dernière avec filtre à thé intégré mais j’ai renoncé par peur de la casser. Ma gourde de randonnée en métal ne me convenait pas vraiment non plus. Après plusieurs visites au Vieux Campeur de Strasbourg, j’ai même hésité à investir dans une gourde avec paille filtrante Lifestraw intégrée. Comme je ne partais pas vraiment “dans la jungle”, j’ai finalement opté pour des pastilles désinfectantes, que j’ai glissé dans ma trousse de pharmacie au cas où. La marque Katadyn en propose différents type à un prix tout à fait abordable. Bref, je me suis un peu perdue dans tout ça ! Il a fallu que j’en revienne à mes vraies priorités : gagner un maximum de place et limiter le poids de mes bagages. J’ai ensuite découvert l’existence de gourdes souples utilisées notamment en trail et running. Une fois n’est pas coutume, c’est à Décathlon que j’ai trouvé mon bonheur et à un tarif plus que compétitif. Il m’a fallu quelques temps pour m’habituer à boire dans cette gourde, car il faut pincer et aspirer pour que le liquide coule, et bien pencher la flasque. Mais le plus grand désagrément était certainement… le goût plastique que prenait l’eau immédiatement après l’avoir remplie. Des amis m’ont aussi refilé une deuxième flasque de ce type mais la “soudure” de la base a cédé après seulement 4 mois d’utilisation. Après ces échecs consécutifs, j’ai donc fini par récupérer une gourde classique, en plastique, dans un magasin de seconde main.

Pour mes petites courses du quotidien, j’ai emporté mes SACS EN TISSUS en coton bio dénichés à la Maison Vitale lorsque je m’étais installée à Strasbourg en 2016. Ils sont parfaitement compacts, légers, lavables et réutilisables à l’infini. Je m’en sers pour les fruits et légumes, les pains et viennoiseries à la boulangerie, les denrées sèches (féculents, légumineuses, fruits secs, graines…) et tous produits en vrac. J’avais également emporté 1 totebag plus grand !

Autre accessoire dont je ne me sépare plus, mes COUVERTS DE PIQUE-NIQUE made in Nature&Découvertes offerts par ma meilleure amie Mélanie. En bois d’olivier et en acier, le design est vraiment attrayant. En plus de la fourchette, de la cuillère et du couteau, ce “canif” possède un tire-bouchon et un décapsuleur (un véritable atout pour se sociabiliser haha). Le seul bémol est peut-être le poids. Une alternative serait les couverts en bambou, plus légers, mais peut-être moins faciles à laver et moins durables ? N’hésitez pas à me faire un retour à ce sujet !

Enfin je voulais absolument vous parler des CUPS A CAFÉ réutilisables que j’ai vu défiler par dizaines dans les coffee shops. En Nouvelle Zélande, la culture du café est très différente de la France. Les kiwis ont l’habitude de prendre des flat white coffee à emporter à toute heure de la journée, ce qui fait beaucoup, beaucoup de gobelets jetables. Heureusement les habitants sont nombreux à avoir adopté les coffee cups réutilisables. J’ai été personnellement séduite par les design des marques SOL cups et KeepCup. Les cups sont en verre ce qui permet de conserver le bon goût du café et avouons-le, elles sont bien plus stylées que les classiques mugs plastique-cheap-made-in-China. 😉

La démarche ZD n’est pas un long fleuve tranquille (et encore moins en étant nomade), il faut parfois faire des concessions mais ne jamais oublier que chaque geste compte et chaque déchet jetable évité est significatif. En utilisant les sacs en coton régulièrement, j’ai pu constater que des personnes de mon entourage ont remis en questions leurs pratiques aussi. Je ne compte plus le nombre de vendeurs.ses de boulangerie qui après m’avoir lancé un regard de “c’est quoi ce lambeau” lorsque je tendais mon sac en coton, m’ont dit “oh mais c’est trop une bonne idée ça”. Je me dis qu’à chaque fois que j’utilise ces sacs, entre 1 et 5 personnes en moyenne en seront témoin, et se remettront possiblement en question. Le meilleur moyen de faire changer les mentalités est peut-être de montrer l’exemple à défaut de vivre dans un système qui éduque et agit lui-même en ce sens…

Et vous quelles sont vos astuces pour limiter vos déchets en voyage ? 

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