Nouvelle-Zélande,  Ready, set, go!

Voyager zéro-déchet (1/2)

Adepte de produits de soins homemade -plus sains pour notre santé et la planète-, je n’en ai jamais racheté au supermarché depuis que j’ai participé à un atelier de fabrication de produits d’hygiène et de nettoyage, avec Ozetik, en janvier 2018. Lorsque je partais en voyage en octobre 2018, j’avais déjà un recul de quelques mois sur les résultats de certains produits. L’autre challenge a été de savoir s’ils allaient être adaptés pour le mode baroudeuse. Retour sur une année de tests !

D’abord, une petit précision sur le terme de zéro-déchet (=ZD). Il représente l’objectif ultime d’un quotidien sans déchets. Depuis trois ans j’évince petit à petit le plastique de mes habitudes. Chaque petit geste compte et la salle de bain a été le premier champ d’action !

Avant de vous en faire l’inventaire, parlons des atouts des produits d’hygiène solides en voyage : 

  • ils passent en bagage à main cabine ! De par leur nature solide ils n’entrent pas dans la limitation de 100mL (ou le sac type congélation) imposée par les compagnies aériennes pour les produits liquides.
  • ils n’inonderont pas tes affaires en s’ouvrant inopinément pendant le voyage, puisqu’ils sont par définition solides et secs.
  • on sait ce qu’il y a dedans et en les faisant soi-même on peut adapter les ingrédients ! Si t’as la peau sensible, elle te remerciera après t’être convertie à ces produits “sur-mesure” sans produits chimiques ni perturbateurs endocriniens.
  • on évite de jeter des kilos de flacons et contenants plastiques parfois non recyclables !

First things first, le SAVON. J’ai acheté le mien, senteur coton (mon pref’), au Bocal à Strasbourg. Il y a plusieurs marques (locales de sucroit !) comme l’Esperluette. J’avais également pris un savon de Marseille de Marius Fabre, que j’ai finalement utilisé pour la vaisselle. Bref, pour le savon il y a du choix ! J’ai facilement pu racheter des savons du même type en NZ pour en moyenne $4 (2,50€). Au fait, il me servait aussi à faire des lessives à la main !

Quand j’étais sédentaire, je me lavais les cheveux au Rhassoul (à mélanger avec un peu d’eau chaude dans un pot en verre pour en tirer une sorte de pâte argileuse). En préparant le voyage, j’ai testé le SHAMPOOING des Savons de Joya (7€). Il me convenait parfaitement et je lavais mes cheveux deux fois moins souvent qu’avec un classique. Une fois terminé, j’ai eu la chance de trouver un shampooing solide artisanal à l’huile de coco et au romarin sur un petit marché de Nouvelle-Zélande. Il ne m’a coûté que $4 (2,50€) ! Par la suite je suis revenue sur un classique, sauvé des ordures au motel où je travaillais. Certes en flacon, mais plus “safe” que la majorité des grandes marques. La prochaine étape sera de fabriquer mon propre shampooing, affaire à suivre !

Tout comme pour le shampooing, j’utilisais une poudre (carbonate de calcium) avec un peu d’huile essentielle de menthe poivrée, en guise de DENTIFRICE. Le format étant peu adapté au nomadisme, j’ai ajouté un dentifrice solide, dans une petit boite métallique, à ma commande des Savons de Joya. J’en étais super satisfaite, et il m’a duré pas loin de 5 mois. Malheureusement il n’est pas possible de racheter un galet sans le contenant. Je n’en rachèterai donc pas à cette marque-là. En Nouvelle Zélande je me suis tournée vers la marque locale ecostore, des produits « plant & mineral based », peu chimiques, mais malheureusement pas forcément raccord avec la démarche ZD. Actuellement je teste la sucette de Lamazuna.

En ce qui concerne la BROSSE A DENTS, j’ai liquidé mon stock de plastiques (celle de la maison et celle reçue dans le vol aller avec Qatar Airways). En Nouvelle Zélande, j’ai finalement opté pour une version en bambou, à $5 (3€), compostable et stylée !

Enfin, j’ai choisi d’utiliser un DÉODORANT de la marque LAMAZUNA trouvé à mon deuxième QG ZD : l’Entrepot à Haguenau. J’ai apprécié le porter mais après quelques semaines j’ai développé de grosses irritations. Récemment, j’ai eu le même retour de proches qui en étaient utilisatrices. D’autre part il s’est avéré peu pratique à transporter de par sa forme conique et sa consistance. Durant l’été, avec la chaleur, il a fini par craqueler et tomber en mille miettes. C’est ce qui m’a définitivement déçue. En Nouvelle Zélande, il y avait moult choix en déodorant solide, mais j’ai choisi de ne pas en acquérir car ils coûtaient environ $25 (15€) soit mon budget journalier. J’ai donc pris un déodorant bille classique en supermarché, dix fois moins cher. Résultat …désastreux avec amplification de la transpiration et odeurs désagréables. Depuis mon retour en France, j’utilise à nouveau les Savons de Joya, pas de problèmes à signaler pour le moment.

Concernant les contenants de ces différents produits, j’ai opté pour des POCHETTES SOUPLES imperméabilisées dénichées au Bocal à Strasbourg (et au fond des placards de la salle de bain de mes parents). J’avais essayé quelques boîtes rigides mais en plus d’être plus volumineuses elles ne sont pas toujours adaptées aux différentes dimensions que peuvent avoir les produits (par exemple le déodorant Lamazuna conique). Aussi, cela faisait plusieurs mois que je cherchais une solution pour éviter de poser les produits à même les bacs de douches douteuses. Voilà qu’hier (au marché de Noël de Karlsruhe, gros coup de cœur au passage) j’ai trouvé par hasard des porte-savons en silicone, compacts et légers. Hâte de les emmener en vadrouille !

Enfin, la CUP MENSTRUELLE est toujours ma meilleure amie après trois années d’utilisation. Des SERVIETTES HYGIÉNIQUES LAVABLES de la marque WASH sont venues s’ajouter au voyage. Malheureusement le mode de vie nomade m’a quelque peu restreinte au niveau de leur utilisation car pas toujours accès à de l’eau chaude et une machine à laver.

Dans ma trousse de toilette, j’avais également un disque démaquillant lavable. Je me suis maquillée exactement trois fois durant un an… Le reste du temps il aura été très efficace pour faire des gommages ! Enfin, si vous avez l’habitude de barouder, vous connaissez forcément l’indispensable gant de toilette… qui sert à se faire un brin de toilette entre deux douches (euh, oui, les intervalles étaient parfois bieeen long).

C’est sur cette note glamour que je vous laisse cogiter. N’hésitez pas à parler des produits que vous utilisez en commentaire, c’est toujours sympa d’avoir des retours d’autres utilisateurs.trices !



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *