Nouvelle-Zélande,  Ready, set, go!

DDAY-200 | Le déclic et l’annonce

Partir à l’aventure, seule, dans un cadre grandiose : un rêve auquel j’ai réfléchi depuis au moins 3 ans.

Depuis 2016, j’avais ce sentiment que « je serai bientôt prête » …systématiquement suivi d’un « mais pas encore ». On évolue et nos convictions se renforcent (ou se défont). Je m’étais vaguement fixé comme objectif de partir en 2018, car je fêterai mes 25 ans, un quart de siècle de vie et aussi parce-que le 18 est mon nombre fétiche. J’ai beaucoup douté de moi-même durant l’été 2017 et traversé une période très difficile en fin d’année. Puis j’ai eu ce déclic, un amoncellement d’ondes positives, un apaisement et une force intérieure immense. J’ai décidé, quelque part entre Noël et nouvel an de l’année 2017, que le moment était arrivé. Après avoir griffonné mon rétroplanning (ceci n’est nullement une déformation professionnelle, ne riez pas !), c’était décidé ; je partirai en octobre 2018.

La première personne à qui j’en ai parlé était ma meilleure amie et colocataire Mélanie. Elle connaissait mon projet depuis toujours. Je lui ai simplement expliqué que j’ai senti que « c’est maintenant » et que j’allais mettre tout le « processus » en route très vite (non pas par peur de changer d’avis mais parce-que j’en avais besoin pour avancer).

Le lundi qui suivait, j’ai prétexté de faire un point avec mes collègues pour leur annoncer. Elles non plus n’étaient pas vraiment surprises et m’ont beaucoup encouragée (merci ♥) à réaliser ce rêve. Le vendredi 12 janvier, j’ai invoqué un rendez-vous au sujet de mon contrat et ai annoncé à mon N+2 que je ne souhaitais plus le renouveler. Ce soir là j’étais complètement émue et bouleversée d’avoir osé franchir ce pas. Je déambulais dans les rues de Strasbourg, déboussolée avec mon sourire béat et j’ai fait l’acquisition -hautement symbolique- du Petit Futé pocket qui a trôné sur ma table de chevet jusqu’au jour du départ.

Ce vendredi 12 janvier c’était véritablement « le premier jour du reste de ma vie ». 
S’en est suivi une série d’annonces à mes amis et ma famille. Voilà un petit best-of de leurs réactions !

Le classique à chaque fois que j’ai annoncé que je partais quelque-part :

Mais c’est pour le travail ?
– Non ! Rappel : travailler dans le tourisme n’est pas synonyme de voyager, merci.

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Les pragmatiques :

Mais tu vas faire quoi de tes meubles ? 

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La naïveté de Mamie ♥ :

Tu ne voulais pas plutôt aller à la Côte d’Azur ? C’est bien là-bas, j’y ai travaillé quand j’étais jeune.

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La copine incrédule :

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A peu près tout le monde ;

Mais pourquoi ?

> Réponse dans un prochain article ! 😉

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